Mise en ligne en Mars 2007
 
 
Document
diffusé
sous licence
"GNU / FDL"
attribution,
pas d'usage
commercial,
pas de
modification
Copyleft 2007
 
Le procès Mindin - Alternantes
Témoignage Philippe Z.

Philippe Z

xx Rue ********

44xxx ******************

Je suis infirmier psychiatrique à la retraite.

J’ai discuté avec un soignant de Mindin. Il a confirmé ce que j’avais appris lors de rencontres professionnelles. Il n’existe pas de groupes de parole pour les soignants à Mindin.

Ces groupes de paroles me semblent essentiels pour les soignants, mais aussi pour les patients, dont nous avons la charge.

Ce travail nous implique subjectivement, le relationnel est mobilisé en permanence dans la relation d’aide.

C’est pour cette raison que les groupes de paroles sont importants. Ils permettent une hygiène mentale de base indispensable.

Dans la médecine générale, les groupes Balint ont cette fonction. En psychiatrie et pour la prise en charge du handicap lourd, cette nécessité devrait être acceptée partout.

Le malaise des soignants à Mindin pourrait s’exprimer dans ces lieux de paroles. Mais pour cela, il faudrait une impulsion de la Direction.

La convivialité des fêtes ne peut pas remplacer les groupes de paroles. Il faudrait des lieux reconnus comme tel et supervisés par des personnes compétentes.



*********     Le 5 Juin 2006