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Philippe Z
xx Rue ********
44xxx ******************
Je suis infirmier psychiatrique à la retraite.
J’ai discuté avec un soignant de Mindin. Il a confirmé
ce que j’avais appris lors de rencontres professionnelles.
Il n’existe pas de groupes de parole pour les soignants à
Mindin.
Ces groupes de paroles me semblent essentiels pour les soignants,
mais aussi pour les patients, dont nous avons la charge.
Ce travail nous implique subjectivement, le relationnel est mobilisé
en permanence dans la relation d’aide.
C’est pour cette raison que les groupes de paroles sont importants.
Ils permettent une hygiène mentale de base indispensable.
Dans la médecine générale, les groupes Balint
ont cette fonction. En psychiatrie et pour la prise en charge du
handicap lourd, cette nécessité devrait être
acceptée partout.
Le malaise des soignants à Mindin pourrait s’exprimer
dans ces lieux de paroles. Mais pour cela, il faudrait une impulsion
de la Direction.
La convivialité des fêtes ne peut pas remplacer les
groupes de paroles. Il faudrait des lieux reconnus comme tel et
supervisés par des personnes compétentes.
********* Le 5 Juin 2006
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