Origine : http://www.atoute.org/n/forum/archive/index.php/t-2076.html
Cependant, la règlementation concerne essentiellement l'alcoolisation
aigue :
Article L.232-2 du Code du travail : « Il est interdit à
tout chef d’établissement […] à toute
personne ayant autorité sur les ouvriers et employés
de laisser entrer ou séjourner […] des personnes en
état d’ivresse. »
Source : http://www.essentielsante.net/Html/Recherche/cadre.asp
Curieusement pourtant, si je relis bien tout le texte de loi, certains
alcools sont autorisés dans l'entreprise :
Article L.232-2 du Code du travail : "Il est interdit à
toute personne d'introduire ou de distribuer et à tout chef
d'établissement, directeur, gérant, préposé,
contremaître, chef de chantier et, en général,
à toute personne ayant autorité sur les ouvriers et
employés, de laisser introduire ou de laisser distribuer
dans les établissements et locaux mentionnés à
l'article L. 231-1, pour être consommées par le personnel,
toutes boissons alcooliques autres que le vin, la bière,
le cidre, le poiré, l'hydromel non additionnés d'alcool.
Il est interdit à tout chef d'établissement, directeur,
gérant, préposé, contremaître, chef de
chantier et, en général, à toute personne ayant
autorité sur les ouvriers et employés, de laisser
entrer ou séjourner dans les mêmes établissements
des personnes en état d'ivresse."
Source : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/VisuArticleCode?commun=CTRAVA&h0=CTRAVAIL.rcv&h1=2&h3=48[/quote]
Il est autorisé de servir de l'alcool durant un repas :
Article L232-3 du Code du Travail :Dans les entreprises industrielles
et commerciales, les conventions ou accords collectifs de travail
ou les contrats individuels de travail ne peuvent comporter de dispositions
prévoyant l'attribution, au titre d'avantage en nature, de
boissons alcooliques aux salariés.
Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux
boissons servies à l'occasion des repas constituant un avantage
en nature.
Source : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/VisuArticleCode?commun=CTRAVA&h0=CTRAVAIL.rcv&h1=2&h3=48
L'entreprise ne peut employer l'ethylotest dans le but de faire
constater une faute disciplinaire, et le règlement intérieur
a le devoir d'organiser la prévention et les soins en rapport
avec l'alcool :
Le règlement intérieur joue un rôle central
dans le dépistage de l’alcoolisation dans l’entreprise
:
• Loi du 8 décembre 1983 : « Le contrôle
de l’état alcoolique dans les établissements
[…] est à fixer par le règlement intérieur.
»
• L’article L.122-35 du Code du travail fixe les règles
de contenu du règlement intérieur, qui doit être
un document non discriminatoire.
• Arrêt Corona du 1er février 1980 : «
L’éthylotest ne peut être pratiqué de
façon systématique sur l’ensemble du personnel,
il est à réserver à des conditions de travail
particulières (postes de sécurité) ».
• Arrêt RNUR du 9 octobre 1987 : « L’éthylotest
doit avoir pour but de prévenir et faire cesser une situation
dangereuse, et non de permettre à l’employeur de constater
une faute disciplinaire. »
Un employeur peut donc proposer des éthylotests aux salariés
de son entreprise quand cela est précisé dans le règlement
intérieur. Doivent y figurer également les conditions
et modalités du dépistage ainsi que la liste des postes
concernés. Il est à noter que l’éthylotest
est un acte non médical, qui peut donc être effectué
par l’employeur ou une personne déléguée
par lui, les résultats étant transmis à l’employeur.
Cet examen peut déboucher sur une prise en charge médicale
si l’état du salarié l’impose.
Source :
http://www.essentielsante.net/Html/Recherche/cadre.asp
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